Bilan patrimonial : c’est quoi ?

De manière simplifiée, le bilan patrimonial fait référence à l’état des lieux du patrimoine d’un individu à un moment donné. Pour le dresser, plusieurs éléments doivent être pris en compte. Le bilan patrimonial dresse l’état des actifs et des passifs du patrimoine. Entrent dans la catégorie des actifs le patrimoine immobilier, le patrimoine financier et le patrimoine professionnel. En face, on retrouve les dettes dans la partie passive. Grâce à ce bilan, il est possible d’avoir une vision globale du patrimoine et de préparer ainsi la meilleure stratégie pour les placements futurs. Les investissements seront ainsi étudiés à la loupe.

Bilan patrimonial : pour quand ?

Il n’y a pas de moment pour faire un bilan de patrimoine. Il est possible de le réaliser à tout moment. Cependant, le plus souvent, les particuliers réalisent ce bilan à l’âge de 40 ans afin de mieux axer leur investissement futur pour mieux assurer la retraite. Par la suite, une fréquence de 5 ans serait raisonnable au-delà de 40 ans.

Bilan patrimonial : pourquoi ?

Comme il a été dit plus haut, le bilan patrimonial permet d’avoir une vision globale du patrimoine personnel. Dans ce cas, le bilan patrimonial permet de faire le point sur les perspectives de carrières et d’orientation. Par ailleurs, puisqu’il se base sur les actifs et les passifs, son résultat permettra de savoir si le patrimoine est correctement équilibré ou pas. Dans le cas d’une réponse positive, il permet de déterminer la capacité d’épargne mensuelle de la personne.

Bilan patrimonial : comment ?

La réalisation d’un bilan patrimonial doit être confiée à un conseiller patrimonial qui peut collaborer avec des notaires, des experts-comptables, des avocats fiscalistes et des agents immobiliers. Le bilan patrimonial avec Mes Conseillers se déroule sur plusieurs étapes. Tout d’abord, il y a la définition des besoins ainsi que des objectifs du client afin de les classer suivant leur durée. Par la suite, le conseiller analyse la situation de son client en se basant sur la situation familiale, la situation professionnelle, la situation fiscale et patrimoniale de celui-ci. Il en tire au final les forces et les faiblesses du patrimoine étudié. Et c’est cette déduction finale que l’on appellera par la suite le bilan patrimonial du client.

Déclarer clairement le prix du loyer

Pour éviter les accidents de financement non budgétarisé, le bailleur doit être clair et précis sur le montant du loyer. Cela permettra au futur locataire d’évaluer avec sérénité s’il est apte à supporter un loyer de cette valeur d’autant plus que ce ne sera pas la seule charge à supporter par le ménage. La consommation énergétique peut aussi être estimée grâce à un diagnostic de performance énergétique.

Évaluer la solvabilité du locataire

Avant que le locataire n’occupe les lieux, avant même la signature du bail, le propriétaire-bailleur doit vérifier si le candidat sera apte à supporter le loyer. Pour cela, il faut connaitre son revenu. Pour pouvoir couvrir le prix du loyer, le revenu du locataire doit être, au minimum, 3 fois supérieur au montant du loyer. Il est aussi pratique d’avoir une caution solidaire. Cette personne va se porter garant dans le cas de non-paiement du loyer par le locataire.
Pour les locataires-étudiants, leurs parents peuvent s’engager à leur place. Sinon, ils peuvent aussi bénéficier de la Caution Locative Étudiante mise en place par l’état afin de sécuriser au mieux les bailleurs.

Souscrire à une assurance spécifique

Même avec ces précautions, des loyers impayés peuvent toujours survenir. Pour se protéger au maximum, le propriétaire peut souscrire à une assurance spécifique. Celle-ci vise à réduire les risques d’impayés en matière de loyer. Les cotisations sont entièrement déductibles des revenus fonciers. Le propriétaire peut donc mettre son bien en location l’esprit tranquille.

Plus sur et plus rentable

Le principe de l’investissement locatif est assez simple à comprendre. Ce concept consiste à s’acquérir un bien immobilier pour ensuite le mettre en location. De cette manière, il est tout à fait possible percevoir des revenus supplémentaires, tout en se constituant un véritable patrimoine. Il est même possible d’optimiser l’investissement par le moyen des avantages fiscaux qui peuvent être bénéficié. Des avantages qui permettent aux investisseurs d’avoir des réductions vis-à-vis leur impôt sur le revenu. En effet, le gouvernement octroi des déductions sur l’impôt aux investisseurs. En contrepartie, ces derniers devraient s’engager à la location du bien pendant une durée bien définie.

Permet de réinvestir plus rapidement

Le promoteur immobilier professionnel ne cherche qu’à multiplier leur bien le plus rapidement possible. Il se base alors sur le fait que : plus on investi, plus on a la chance de gagner encore plus de bénéfice. Certes certains ont leur propre placement. Mais, la plupart d’entre eux ont recours à des prêts qui ne leur permettent pas d’investir dans des biens qui ne peuvent garantir à eux et à leur banque une continuité d’activité à long terme. Il est donc primordial de toujours choisir les affaires à fort potentiel, par exemple acheter un studio à louer près d’une université. Par l’acquisition du bien, on peut être sûr de se lancer dans une affaire qui permet d’avoir un rendement sur le long terme. Plus les biens achetés sont rentables, plus la banque aura confiance au promoteur. Par conséquent, il aura encore plus de chances de s’octroyer de plus grands prêts. Par la même occasion, il pourra s’acquérir d’autres biens et se lancer dans un investissement immobilier plus important.

Faites attention aux crédits à la consommation

Si vous prévoyez de faire une demande de prêt immobilier dans quelques mois où la prochaine année, abstenez-vous du crédit à la consommation. Vous aurez moins de chance que votre demande soit acceptée par le banquier pour plusieurs raisons. Les découverts et les paiements rejetés sont vraiment de mauvais indicateurs de solvabilité. Si vous recourez au crédit à la consommation pour payer vos charges mensuelles, ce crédit réduira nettement votre capacité d’endettement. Financièrement, vous n’êtes pas en position d’investir, ni d’emprunter.

Prenez soin de la présentation de votre projet ainsi que des pièces justificatives

Votre business plan doit être bien détaillé et argumenté, de sorte que le banquier soit convaincu de ses valeurs ajoutées et de ses rendements. Plus que des mots, les pièces justificatives constituent des preuves fondées qui justifieront votre possibilité de contracter un prêt immobilier. Pour ce faire, vous devez avoir à votre disposition le contrat de travail, les justificatifs d’épargne, le compromis de vente, le devis et le plan des travaux, mais aussi l’avis d’imposition des taxes foncières et un descriptif des charges.

Adoptez un bon profil : soyez correct et précis !

Vous avez obtenu un rendez-vous ? C’est votre seule chance, alors évitez tous les faux pas. Soignez votre apparence sans en faire trop, mais restez également cordial et poli. Restez également ferme et précis dans vos argumentations et ne jonglez pas entre deux solutions vagues, lorsque vous êtes en difficulté dans la formulation de vos réponses. Définissez clairement votre besoin en crédit logement et vos garanties si vous en avez.

Les conseils pour acheter moins cher

Il est possible de gagner quelques mètres carrés en immobilier rien qu’en respectant quelques règles basiques. Pour commencer, il faut jouer sur sa capacité d’emprunt en créant une société civile d’emprunt par exemple ou en dénichant les bonnes affaires lors des ventes aux enchères. Le prix des immobiliers est soldé lors de ses organisations. A part cela, il est aussi possible de faire de l’achat immobilier groupé. Gagner quelques mètres carrés supplémentaires est aussi réalisable en ajoutant des étages à des maisons déjà existantes. Bien entendu, il est indispensable d’avoir l’accord des copropriétaires dans ce cas. Sinon, de nombreux acheteurs se lancent de plus en plus dans l’investissement locatif avant de se lancer dans le véritable achat d’une résidence principale ou secondaire. Pour finir, le viager est une forme de vente immobilière qui pourrait permettre d’acquérir des biens avec le peu d’argent que l’on dispose. Il est toutefois nécessaire de toujours se faire accompagner par un professionnel dans le domaine de l’investissement immobilier pour bien comprendre le mode de fonctionnement de chaque mode de vente.

Les pièges à éviter

Quand on parle d’investissement immobilier, personne n’est à l’abri des arnaques. Pour éviter de se faire avoir, il est donc crucial de se méfier des prix de vente un peu trop alléchante. Souvent, ils cachent de mauvaises surprises. La plupart du temps, ces offres requièrent un coût d’entretien et de rénovation très élevé. Ainsi, au cours des recherches, il est important de bien lire les annonces et soutirer le maximum d’informations possibles sur le bien. Il ne faut pas hésiter d’accorder une attention particulière à chaque détail qu’on puisse considérer comme étant le moindre.

La défiscalisation apportée par la loi Pinel

La loi Pinel est sans doute la loi la plus connue des Français grâce à ses principes avantageux qui permettent de rentabiliser l’achat d’un logement. Cette loi a favorisé l’acquisition de bien et de rémunérer les coûts d’investissement par la location. La loi Pinel impose un contrat de bail qui peut aller jusqu’à 9 ans. Cependant, l’assiette fiscale est moins onéreuse si vous optez pour un contrat de bail de longue durée. Dans cette démarche, l’État part du principe qu’un citoyen devient propriétaire et qu’il permet également d’offrir un toit pour un foyer.

La loi Malraux, un autre dispositif fiscal

Cette loi est plutôt en faveur des propriétés anciennes présentant une forte valeur patrimoniale historique. Elle permet aux propriétaires de faciliter leur réhabilitation en réduisant les abattements fiscaux sur les travaux de rénovation.

La loi Cosse, la nouvelle loi qui renforce les déductions fiscales

Récemment votée et promulguée, la loi Cosse est une nouvelle loi fiscale sur l’immobilier en 2017. Incitant les nouveaux propriétaires à investir leurs biens en location, cette loi prévoit comme la loi Pinel, une déduction fiscale sur les revenus des nouvelles acquisitions mises en location. Concrètement, ce dispositif fiscal permettra au propriétaire de profiter d’une déduction fiscale de 15% à 85%.