L’assurance-vie trouve une bonne partie de son succès auprès des épargnants français. Avec l’entrée en vigueur du prélèvement forfaitaire unique depuis le premier janvier de l’année 2018, du moins pour les contrats les plus récents, la fiscalité de l’assurance-vie se retrouve modifiée.
Un placement à moyen et à long termes
Dès sa création, l’assurance-vie est pensée comme étant un placement à long ou moyen terme. Cette logique s’applique à l’imposition des contrats d’assurance-vie qui proviennent à l’un des plus-values.
C’est ainsi qu’en suivant que le rachat total ou partiel intervenu après ou avant huit ans, que le niveau de la taxe diffère.
Qu’est-ce qui est imposé dans cette assurance-vie ?
Durant la période d’épargne, l’imposition de l’assurance-vie n’est que sur les gains produits effectivement perçus. La taxation n’intervient donc que quand il y a rachat total ou partiel.
L’imposition des valeurs de l’assurance vie avant huit ans
Pour un contrat de moins de huit ans, si le versement n’est pas fait, les produits de l’assurance-vie sont automatiquement soumis en totalité au barème progressif de l’impôt sur le revenu.
Et en fonction du tranche marginale d’imposition, il peut se révéler encore plus intéressant d’opter pour le prélèvement forfaitaire libératoire.
L’imposition des valeurs de l’assurance vie après huit ans
Une fois passé le délai de huit ans, le contrat de l’assurance-vie bénéficie d’une allégée de fiscalité. Tout d’abord, leurs gains bénéficient d’un abattement annuel.
Un prélèvement forfaitaire non libératoire au taux de 7,50 % est effectué directement par l’assureur au moment du rachat.
La régularisation intervient juste au moment de l’imposition sur l’ensemble des revenus de capitaux mobiliers, soit par application du prélèvement forfaitaire unique du taux de 12,80 ou 7,50 %, soit par les revenus soumis au barème de l’impôt sur le revenu.